Les promoteurs de ce projet disent que l’actuel aéroport de Nantes est dangereux, bruyant pour les riverains et bientôt saturé.

Dangereux ? : L’aéroport actuel est classé A parmi les aéroports français, soit les plus sûrs Bruyant ?: A Toulouse 20 000 logements peuvent bénéficier d’aides à l’insonorisation , 1700 à Nantes

Saturé ? L’aéroport de Genève ( en taille équivalente à celui de Nantes) accueille 170 000 mouvements d’avions, Nantes 38 000.

Le coût du projet :

Un cabinet néerlandais indépendant mandaté par des élus doutant de l’utilité économique du projet a mis en évidence que l’analyse initiale comportait des erreurs. En corrigeant ces erreurs, les bénéfices attendus du nouvel aéroport diminuent significativement et ses coûts augmentent. Au final, la construction  d'un nouvel aéroport représente un coût global pour la collectivité, alors que l'optimisation de l'aéroport existant se traduit par un bénéfice global.
Grâce à cette étude, tout un chacun peut réaliser que l'étude économique initiale conduite par l'Etat pour appuyer le projet de nouvel aéroport n'a pas été menée sérieusement.

Cette zone de 2000 ha est très bon exemple de bocage dans lequel agriculture et nature font bon ménage.

Le projet ferait disparaître les emplois de 100 exploitant(e)s agricoles

Les promoteurs déclarent que l’aéroport sera de Haute Qualité Environnementale et que des compensations seront mises en place. Comment va-t-on compenser une zone d’aussi bonne qualité ? Voici le commentaire fait par la Dréal au sujet de la Znieff :

« Ensemble de zones bocagères et boisées constituées de prairies naturelles de fond de vallons, de bosquets, de landes résiduelles tourbeuses, de ruisseaux d'eau courante, d'étangs, avec un maillage de haies bien conservé. Flore et végétation intéressantes surtout au niveau des prairies et des landes humides, avec en particulier, plusieurs plantes rares, dont certaines protégées. Intéressante diversité d'odonates, dont plusieurs libellules et agrions rares dans notre région, dont une espèce protégée. »

Cette zone a une superficie de 6800 ha dont 2000 seraient complètement détruits par l’aéroport . Les 4800 ha « non touchés » seraient bien sûr très perturbés.

Ce projet date du début des années 70afin d’accueillir le Concorde.

A cette époque , on ne parlait :

• ni de prix du pétrole ( le kérosène est toujours défiscalisé en raison d’accords internationaux),

• ni de fin du pétrole,

• ni de diminution des terres agricoles( l’équivalent d’un département de terres agricoles disparaît tous les 10 ans)

• ni de protéger le biodiversité

• ni de préservation des zones humides

Ce projet est d’une autre époque , maintenant

il faut le remiser aux oubliettes.

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