Le nom Triticale combine les noms latins de genre du blé et du seigle, Triticum et Secale.
Le premier croisement du blé tendre et du seigle remonte à 1876 :
Céréale d'obtention relativement récente, le triticale est une céréale secondaire, mais dont les surfaces cultivées augmentent régulièrement. Il est cultivé surtout dans l'UE
Cette plante offre l'avantage de combiner les caractéristiques de productivité du blé (son potentiel de rendement atteint les 100 quintaux par hectare) et la rusticité du seigle (résistance au froid intermédiaire entre celle du blé et du seigle, résistance aux maladies). Ses défauts résident surtout dans une difficulté pour le moissonnage avec les moyens mécaniques actuels, dans une tendance à la germination sur pied en cas de précipitations en période de maturation ainsi qu'un risque d'échaudage si au contraire cette période est très chaude en raison de son cycle de végétation plus long.
Le triticale a une valeur énergétique comparable à celle du blé. Sa teneur en protéines est plus faible mais sa teneur en lysine supérieure. Contrairement au cas du seigle, sa farine, moins riche en gluten, n'est pas panifiable sans adjonction de farine de blé.