Dans les bilans de gaz à effet de serre de l'élevage, on comptabilise :
- le méthane (CH4) émis par les ruminants par éructation lors de la digestion de la cellulose (le fameux « rot des vaches » et celui émis par les déjections,
- le CO2 émis par l'utilisation d'énergie sur l'exploitation (fioul et électricité) ainsi que lors de la fabrication des intrants (engrais, aliments pour animaux, et tout ce que l'on achète à l'extérieur),
- le protoxyde d'azote N2O lié à l'épandage d'engrais minéral et organique.
Pour pourvoir additionner ces différents « gaz », on convertit le méthane et
le protoxyde d'azote en équivalent CO2, en fonction de leur pouvoir réchauffant.
Ainsi, le méthane correspond à 25 équivalent CO2 et le protoxyde à 310 équivalent CO2.
En France, l'élevage herbivore contribue à hauteur de 11
% aux émissions de gaz à effet de serre. Cette part diminue depuis une dizaine d'année du fait de la baisse du nombre d'animaux (le cheptel bovin a diminué de 12% depuis 1990) et de la diminution des quantités d'engrais minéraux
utilisés.
Source des données : www.effet-de-serre.gouv.fr/part_et_evolution_des_secteurs