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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 13:12
Zegerscappel : des couleurs, des vitamines et du bio à l’AMAP des Champs Penel !

Par Marie CASTRO

La liberté de travailler en plein air, ça n’a pas de prix! Depuis quatre ans, Élise Devriendt met la main à la terre dans les activités de son père Patrice. Voilà un an, elle a repris les activités de l’Association pour le maintien d’une agriculture solidaire (AMAP) des Champs Penel, 6, route de Saint-Omer. Sur 2,38 hectares, elle cultive les légumes qui figureront dans le panier bio hebdomadaire distribué à ses adhérents. « À 16 ans, j’ai eu une phobie scolaire, et j’ai arrêté le lycée. Mais je ne me voyais pas sans rien faire. Il y a du travail ici, on ne compte pas ses heures, et d’un autre côté, j’organise mes journées comme je veux. »

Green zebra, rose de Berne, cacao…

Des courges de toutes les formes et couleurs, des poireaux, des pommes de terre, du chou, les adhérents, au nombre de 72, viennent faire le plein de vitamines dans la ferme maraîchère au label biologique AB. « J’aime essayer des variétés. Avec la tomate, j’ai planté de la green zebra, de la rose de Berne, juteuse et sucrée, ou encore de la cacao… Je les teste avant de les proposer. J’observe si la plante est assez robuste, si elle produit beaucoup, et évidemment je vérifie le goût des légumes cultivés. »

AMAP oblige, les adhérents sont invités à participer aux activités maraîchères : désherbage, cueillette, plantations…

C’est un adhérent qui a donné le coup de main pour installer l’auvent où se déroulent les distributions, le vendredi, de 17 h à 19 h, et le samedi de 10 h à 12 h. « Les adhérents viennent chercher leur panier et faire l’appoint en légumes que nous mettons en vente spécialement pour eux », complète Élise Devriendt.

Celle qui aime cuisinier agrémente parfois ses paniers de recettes et d’idées conseils sur le blog du site maraîcher. « J’y annonce les actualités de maraîchage, la composition des paniers dès le milieu de semaine pour que les gens puissent prévoir leurs courses en fonction. J’aime beaucoup cuisiner les légumes dans les gratins, les soupes, avec des pâtes… »

Les paniers du moment sont composés de pommes de terre ou de chou (au choix), de carottes, de courge butternut, de poireaux et de pourpier (variété de salade). Tarifs : 8 € pour un petit, 11 € pour un moyen, 15,50 € pour les familles nombreuses. En revanche, la vente ne se fait pas à l’unité. Il faut adhérer pour l’année ou l’année en cours afin de soutenir l’activité.

Cet hiver, les adhérents « légumivores » coloreront leurs assiettes de courgettes, betteraves rouges, poireaux, panais, topinambours, sans oublier pour l’hiver l’indécrottable pomme de terre !

Adhésion : 376 € pour le panier de 8 € par an, par exemple, règlement possible par trimestre. Distribution des paniers sur 47/48 semaines. Contact : AMAP des Champs Penel, 6, route de Saint-Omer à Zegerscappel. amap-zegers.over-blog.com.

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 14:58
Agrèable surprise dimanche matin  au Marché du Mieux vivre de Lestrem de voir un article sur Grég dans la Voix du Nord qui eux aussi étaient présents sur cet événement
Merci la VdN
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«Au début, on m'a pris pour un Indien.» Quand il est venu s'installer dans l'Avesnois, il y a tout juste un an, Grégory Delassus, éleveur de 36 ans, n'est pas passé inaperçu. Il a débarqué à Moustier-en-Fagne, près de Fourmies, avec son troupeau de cent vaches écossaises de race Highland Catlle. Aujourd'hui, l'intégration est réussie et la viande bovine est vendue en direct dans sa boucherie de Wazemmes à Lille.
par lionel maréchal
region@lavoixdunord.fr
photo sami belloumi
Des vaches avec de grandes cornes fuyantes et une robe rousse avec de longs poils... de mémoire d'agriculteur, on n'avait jamais vu cela dans l'Avesnois! Dans un territoire plutôt habitué à la Prim'Holstein, à la Flamande ou encore à la Bleue du Nord, le troupeau de Highland Cattle (littéralement «bétail des montagnes»), race écossaise par excellence, a donc forcément aiguisé la curiosité du côté de la frontière franco-belge, plus exactement à Moustier-en-Fagne, près de Fourmies. Mais, trentenaire, le nouveau locataire des lieux, Grégory Delassus, n'est pas venu là par hasard il y a douze mois... «J'avais déjà une longue expérience derrière moi, indique-t-il.Après des études agricoles, j'ai été conseiller biologique pour des producteurs, avant de reprendre l'activité de mes parents à Borre, dans les Flandres, en 2005. J'ai converti leur exploitation de cultures, La Ferme du Beau Pays, en élevage de porcs biologiques en plein air et une AMAP (association pour le maintien de l'agriculture paysanne), désormais gérées par un salarié».
Dans la foulée, pour écouler sa marchandise en direct, sans intermédiaire, il acquiert un emplacement dans les halles du marché de Wazemmes à Lille où il ouvre une boucherie qui emploie maintenant deux autres salariés. Un commerce qui obtient un certain succès.
«Mes clients m'ont alors dit: Du porc, c'est bien; mais on aimerait aussi manger du bœuf.Alors j'ai commencé à acheter des vaches Highland que j'ai laissées dans des pâturages que je louais près d'Hazebrouck». Mais la place commence à manquer... C'est pourquoi l'homme se tourne vers l'Avesnois, qu'il a découvert au gré de vacances au ValJoly: «J'ai trouvé la région magnifique et particulièrement adaptée à l'élevage: toute cette herbe grasse, ces fleurs multicolores... Un terroir tellement riche en biodiversité». Encore fallait-il trouver le site. C'est à ce moment que le conseil général du Nord est entré en scène. L'an passé, le Département rachète 100ha d'espace naturel sensible (ENS) à Moustier-en-Fagne. Et fait affaire avec l'agriculteur. Un bail avec clauses environnementales est signé. Grégory Delassus arrive avec sa famille dans l'Avesnois et ses cent bovins écossais, faisant de lui l'un des plus importants éleveurs de Highland puisqu'il y a environ 4000 têtes en France.
La demande est là
Au fait, pourquoi avoir choisi cette race rustique? «Lors d'un séjour en Normandie, j'ai visité une ferme de Highland et j'ai eu un coup de cœur. C'est une excellente et authentique race à viande, rouge, vive, qui a du goût. Ici, tout est naturel, de la monte à la nourriture. Car, ce qui m'intéresse, dans le biologique, c'est qu'on garde la maîtrise de sa production».
Une production qui ne suffit plus... tellement la demande est forte. Sur les cent têtes du troupeau, la moitié (les femelles) est dédiée à la reproduction. Pour l'autre (les mâles), il faut attendre quatre ans pour commercialiser l'animal. «Pour satisfaire mes clients, il faut que je double mon troupeau d'ici à quelques années», souligne encore l'agriculteur. Bref, on risque encore d'apercevoir longtemps des vaches écossaises dans l'Avesnois.
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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 19:44

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 10:52

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Plus de la moitié des papillons des prairies d’Europe ont disparu depuis vingt ans

 

 

Si vous pensiez pouvoir admirer des nuées de papillons dans les prairies françaises ou européennes, cela semble compromis. Selon un rapport d’une agence européenne, au moins la moitié d’entre eux a disparu…

C’est l’Agence européenne de l’environnement (AEE) qui dresse ce constat alarmant. Sur une période de vingt ans, la moitié des papillons des prairies ont disparu d’Europe. Pour Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE, c’est le signe du déclin généralisé d’autres espèces d’insectes. Une tendance également « représentative » du déclin de « la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes » , explique-t-il dans un communiqué de presse.

Il explique que « si nous ne parvenons pas à maintenir ces habitats, nous pourrions perdre beaucoup de ces espèces pour toujours. La pollinisation que ces insectes réalisent est essentielle pour les écosystèmes naturels et l’agriculture. » Raison de plus, s’il en fallait, pour faire un effort vers la préservation de ces espèces.

Toujours selon cette étude, sur 17 espèces de papillons des prairies recensées entre 1990 et 2011, huit sont sur le déclin, l’argus bleu, notamment ; deux espèces, dont l’aurore, ont une population stable, tandis qu’une seule a vu la sienne augmenter. Pour le reste des espèces comme l’hespérie du chiendent, les estimations de tendance sont incertaines. Il peut donc y avoir un nouveau déclin de ces espèces, ou peut-être un regain de leur population au cours des prochaines années.

Un phénomène causé notamment par l’agriculture et l’abandon de certains terrains montagneux un peu partout en Europe. Un abandon qui a pour conséquence de laisser les prairies en friche pour devenir petit à petit des bois ou des champs broussailleux, inhospitaliers aux lépidoptères.

Une nouvelle alarmante pour l’écosystème. On sait que les papillons, en plus d’être jolis à regarder, tiennent un rôle essentiel dans la biodiversité… Pensez-vous qu’il faut que les autorités françaises et européennes pour l’environnement mettent en place des mesures pour éviter une disparition totale et définitive de ces papillons ?  

actualites@today.dailygeekshow.com 

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 08:26

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 08:01

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Une journée à Boeschèpe pour faire vivre la tradition du cheval conduit au cordeau

Perpétuer la tradition de la conduite du cheval au cordeau, voilà ce qui rassemble tous les ans les membres de l'association boeschépoise Cordeau cheval et traditions pour une journée de démonstrations. L'occasion de (re)découvrir cette technique et de passer une journée en famille.
par claire couillez-brouet
hazebrouck@lavoixdunord.fr
photo archives Édouard bride
C'est aujourd'hui, dans le village de Boeschèpe, que les passionnés vont faire revivre ce savoir-faire inventé par les charretiers du Nord et de Belgique et qui consiste à guider le cheval à l'aide d'une cordelette attachée aux rênes. «L'intérêt du cordeau,explique Michel Moreau qui préside l'association qui organise la journée,c'est que ça laisse toujours une main de libre pour travailler avec les outils.» Très utile pour les vendanges et les travaux de débardage par exemple. Les chevaux passent aussi là où les engins ne peuvent pas aller, «quand c'est très humide». Des arguments qui séduisent des viticulteurs ou des collectivités, «c'est bien, ça fait des débouchés, on peut tout faire avec les chevaux»
Mais ce qui séduit plus encore dans cette technique, c'est la relation toute particulière qui lie l'homme et l'animal. «Avec le cordeau, on est plus en contact avec le cheval, du fait qu'on le guide à la parole. Il devient un partenaire plus qu'un animal.» Les anciens utilisaient même leur propre langage pour diriger les chevaux lors des travaux des champs : «Avant, on disaitutopour droite et diapour gauche». D'ailleurs, constate Michel Moreau, les anciens sont nombreux pour cette fête, «ilsviennent se remémorer le passé avec nostalgie».
Dans un terrain au pied du moulin de Boeschèpe, accessible en calèche à partir des parkings, ce sont une cinquantaine de chevaux qui seront attelés, «il y aura plusieurs races, les traits du Nord, mais aussi des boulonnais, des comtois. On peut conduire n'importe quel cheval au cordeau.» Les calèches seront aussi à la disposition du public pour des promenades pendant la journée.
Pendant toute la journée, les spectateurs pourront assister gratuitement à des démonstrations de labour, de débardage, d'attelage. Il sera aussi question de parcours de maniabilité et de spectacles assurés par des jeunes meneurs, dont un champion de France de la discipline, et d'un concours de traction à 15h, avant la parade finale de 17h.
Les métiers autour des chevaux seront aussi représentés par un bourrelier, un forgeron et un maréchal-ferrant. Il sera également possible de se restaurer pendant toute la journée sur le site.

Journée du cheval conduit au cordeau, aujourd'hui, dès 10h, à Boeschèpe, au pied du moulin. Parking fléché et navettes en calèche pour accéder au site. Démonstrations (labour, forgeron) et spectacle de jeunes meneurs. Gratuit. Restauration et buvette. Contact : Tél: 0683227349.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 17:30
30 mai 2013

La piste aux étals

Tu mitonnes ! Chaque vendredi, passage en cuisine et réveil des papilles. Aujourd’hui, promenade dans un marché lillois et ombellifères à gogo.

Par JACKY DURAND Envoyé spécial à Lille

Je sais pas vous mais, nous, ce plafond gris scellé au-dessus de nos têtes, ça a fini par nous foutre la rate au court-bouillon. Z’avez pas idée depuis combien de temps que ça dure, cette punition. Une tripotée de mois, hein, qu’on pousse tous les matins la lourde sur le gris et la froidure du dehors ; que le parapluie est devenu notre béquille, qu’on s’est abonné au site Vigicrues pour surveiller avec angoisse le bassin amont de la Seine et le débit de la Marne moyenne ; que si ça continue, on va dormir avec notre Barbour et vivre sur pilotis.

Nous voilà donc tous gaugés jusqu’à l’os à force de traîner nos bottes sur le plancher des vaches inondé. Même Verlaine y aurait noyé ses vers. Remember le français du bac : «Ô bruit doux de la pluie / Par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s’ennuie / Ô le chant de la pluie !» Ben, vas-y donc mon gars, continue de chanter sous la pluie, nous, on a vraiment envie de mettre les bouts. Mais vu qu’on n’a pas l’artiche pour se délocaliser à Tataouine ou la belle gueule pour épouser une baronne à Monaco, on va se contenter d’une petite promenade de santé, histoire de se désherber le mouron des neurones et de faire prendre l’air à notre panier à commissions. Parce qu’aller au ravitaillement - même dans le crachin -, c’est encore la meilleure façon de se refaire les niveaux de l’humeur et de la cambuse. Et nous, on n’a qu’un point cardinal pour faire briller les mirettes : le marché, ses camelots, ses cageots, ses miettes de vie, ses trognons de chou-fleur et ses brèves de trottoir.

Œillade. Alors l’autre jour, ça nous prend comme une envie de chiroubles. On met le cap sur Wazemmes, qu’est un quartier de Lille. Ça fait un bail qu’on nous vante le marché de Wazemmes comme les délices de Capoue, paraît même que ce serait le ventre de Lille. On débarque place de la Nouvelle-Aventure, qu’est vaste comme un foirail et qui, tous les dimanches matins, s’emplit comme un caravansérail où l’on se faufile entre les étals de bigarreaux de Cavaillon, de petits pois, d’épices pour harissa, de rubans et de bobines de fils de couture, de plants de tomates à repiquer. On croise des vendeuses de fringues juchées sur des escabeaux et des peintres de croûtes énigmatiques qui enflamment Paris et Bruxelles à coups de couleurs psychédéliques.

L’illustre Nabila s’est arrêtée à Wazemmes, où des tee-shirts fluo à sa gloire pendouillent sur des cintres. C’est peu dire qu’il y a de quoi remplir son bouillon et flamber son larfeuille parmi ces chalands enjoués qui s’en vont également folâtrer aux alentours de la place de la Nouvelle-Aventure. Rue Gambetta, on hume le parfum du sucre chaud des gaufres fourrées (cassonade, vanille, noisette…) tandis qu’un grand gaillard s’égosille en faisant l’article pour ses bouquets de fleurs de la fête des mères. Plus loin, un joueur de saxophone avec une gueule de vieux julot lance des œillades à des douairières attifées comme pour le thé dansant du dimanche après-midi. Au fil de la matinée, des fumets de boustifailles chaudes embaument le marché, où les nourritures de rue font florès : on s’attarde devant une imposante rôtisserie ambulante où le lapin à la moutarde voisine avec le poulet fermier et la canette rôtie.

A côté, on peut tenter la flamiche au Maroilles, les bricks à la viande, la crêpe thaïe (viande hachée, crevette, soja, coriandre) ou les inévitables nems. On se dit qu’avec ses rues basses et son imposante église de briques rouges, Wazemmes a conservé un air du village qu’il fut jusqu’à son rattachement à Lille sous le Second Empire. On devine à sa géographie que le marché du dimanche rassemble à la fois le quartier populaire - anciennement ouvrier - et une clientèle plus argentée. Ainsi, rue Jules-Guesde, c’est une vie de peu qui défile avec ses cartons de chips (cinq paquets pour 2,5 euros), ses faluches (pains ronds à 0,70 euro), ses touffes de coriandre, de menthe et d’oignons nouveaux entassés sur un vieux landau déglingué.

Mirage. Au passage, on s’arrête chez Félix et ses milliers de pompes rangées comme à la parade sur leurs présentoirs de bois. Plus loin, dans le dédale d’un bric-à-brac, un homme achète deux boîtes de légumes de couscous bradées alors que, de l’autre côté de la place, les halles de Wazemmes sont un garde-manger fort réjouissant qui agite les papilles et les cordons de la bourse. Il y a les kippers, qui sont comme des papillons dorés sur le stand de la Bonne Pêche ; le fort d’Ambleteuse, un fromage qui ressemble à un délicat mamelon sur l’étal de la Finarde. On s’attarde sur une débauche de charcutailles parmi les spécialistes polonaises du Porc d’attache, pour finalement croquer dans une fieffée saucisse fumée.

«C’est le marché de la bonne nourriture», dit Grégory Delassus, qui élève sans cochonneries chimiques ses porcs et ses vaches highlands qu’il transforme ensuite en grillades, rôtis et charcuteries bio. Sur son stand de la Belle Ferme (1), on lorgne les pâtés à la bière Sauvageonne parsemés de brins du foin de l’exploitation qui parfume la chair. Il y a aussi la tranche moelleuse des jambons blanc et fumé, le subtil persillé de l’entrecôte et le joli agencement de la queue de bœuf. «Les gens qui viennent ici remplissent leur panier pour la semaine, explique Grégory Delassus. Ils achètent aussi de l’environnement et de la pédagogie, car ils veulent comprendre comment pousse et s’élève ce qu’ils mangent.» On quitte les halles sur le mirage interdit d’un gâteau roulé aux graines de pavot et la tentation d’une mimolette extra-vieille (vingt-deux mois). On se console avec un gros bouquet de coriandre et, surtout, on va se poser à la terrasse de Chez Ben, devant une pinte de Karmeliet qui fait chaleureusement mousser notre fin de marché.

(1) Ferme du Beau-Pays, 360 rue Cayonque, 59 190 Borre. Rens. : 03 28 41 89 08

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 19:24

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 08:35

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 17:35

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  • : Le blog de la-ferme-du-beau-pays.over-blog.com
  • : élevage de porcs et d'highlands certifié Bio 360 rue cayonque Borre 59190
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Courriel Wazemmes:lille@fermedubeaupays.fr
Courriel Borre:borre@fermedubeaupays.fr
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